Retour

Publié le par Laetitia Matiatos

Le retour s'annoncait dur. Il le fut, du début, à la fin. Les valises furent fermées pas miracle avant le départ. Le jour J je réussis, tant bien que mal, a les placer toutes sur le trottoire en attente du taxi, réservé la veille.
Et là: l'enfer débutaaaa. TAddaaaa.
Je savais que les américains, dans leur amour inconditonné pour moi, ferait tout pour me retenir. Ils ont fait fort, très fort. D'abort, boycotter le taxi. Au bout de 20 minutes d'attente la panique remplaca le simple stress: je me trouvai en effet debout, sur le troittoire, avec tous mes bagages, sans clefs pour re-rentrer chez moi -puisqu'elles avaient déjà été rendues à Fédérico- et sans téléphone, coupé au la fin du mois précédent pour éviter de payer une nouvelle mensualité du forfait pour 3 jours d'utilisation, pour rappeler le fameux taxi.
Une seule solution s'offfrait alors à moi; jouer la francaise hystérique et courir chez le voisin, en lancant des coups d'oeil inquiets à mes valises réstées devant la maison, lors de ma course effrénée, puis le supplier de me préter un téléphone... pour entendre la compagnie de taxi me dire que ma réservation; dans un oubli, n'avait pas été notée. Merci Orange Taxi...
Aprés 10 autres minutes, un taxi m'est enfin envoyé.
Avant de continuer, je tiens à souligner que je respecte le physique de tous et de chacun.
Fin de la parenthése.

La compagnie de taxi, dans sa générosité, m'envoya donc un nouveau chauffeur. Un homme d'environ 180 kilos (je n'exagére pas), ayant mis 5 bonnes minutes pour descendre du taxi, et 10 autres pour se baisser et m'aider à soulever UNE des 10 valises de 3 cm... Etant désormais en retard, je lui ai fais croire que dans ma force herculéenne je n'aurai pas besion d'aide, et me suis allonger les bras de 12 cm en portant donc seule mes bagages dans le coffre.

Mais mes aventures auraient paru bien pales sans leur suite, dans l'aéroport. Arrivée à Urbana, une surprise m'attendait. Ayanté décalé ma date de retour en france, je me trouvais désormais adns une période "summer", période d'été durant laquelle le poid maximum autorisé de bagages est... diminué. Merci American. De plus en plus en retard, il m'a donc fallut défaire TOUTES mes valises, toutes en surpoids, et les repartir dans des cartons humides partant en lambeaux, offert généreusement par American Airlines. Je tiens ici à remercier l'employée de l'acceuil, qui me hurlait dessus en mode fort boyard "viiiite viiiiteeee sortttt", pour me faire comprendre que l'avion allait décoller sans moi. (sans ironie aucune, je remercie la dame 'm'ayant aidé a renforcé les cartons au schotcj pour que ceux ci n'explosent pas sous la pression de mes sous vétements).

Une fois le poid également réparti dans tous les bagages, une autre bonne nouvelle m'attendait: l'annonce du prix a payer pour le sur-nombre cette fois, de bagages (les cartons nouvellement faits inclus). 400 dollars.
Dans la surprise, j'ai réussi a lacher ma carte bleu dans la seule fente du bureau de paiement, conduisant ainsi l'employé a devoir démonter entiérement la strucutre pour la récupérer.

Une fois embarquée dans l'avion pour Chicago, je me crus un instant sauvée. Erreur.
Arrivée à destination, une hotesse me signala en effet gentiement que seul 2 bagages a mains était autorisé en cabine... Je rencontrai alors un "LEGER" probléme: 4 bagages a mains, 3 chapeaux, et deux manteaux, n'ayant pu rentrer dans aucun carton à ma disposition à l'aéroport de Champaign me restaient sur les bras. Je tentai alors un timide "how much is it" (combien ca coute - pour embarquer avec tout ce Biiiip). La réponse faillit me faire défaillir: 300 (autres) dollars.

Une idée de géni me vint alors à l'esprit. Demander à d'autres voyageurs, sans bagage a main, de prendre les miens. Erreur fatale, une fios encore. Je me fis en effet appeler au micro, et me vis refuser l'embarquement pour 'comportement contraire aux régles de sécuirté anti terroriste" et "mise en danger du vol".
Ma crise de larmes (et de nerfs) eut cependant raison des hotesses, qui me laissèrent finalement embarquer pour la modique somme de 150 dollars.

Dans l'avion, le cauchemard continua: pendant tout le trajet, je dus supporter un enfant intenable, chantant du rap, sautant littéralement sur son siége, faisant des sprint dans l'allée, me demandant de me lever pour aller aux toilettes au moment même ou le plateau repas est OUVERT et posé en équilibre sur la mini tablette en plastique, et ayant fini allongé par terre sur mes pieds.

L'arrivée, fort heureusement, fut plus agréable, puisqu'a ma grande surprise, je fus acceuillie en VIP par Cindy et son collégue pour m'aider à porter mes bagages -et passer à la vérification des passeports sans faire la queue, un vrai luxe aprés toutes ses aventures.

C'est ainsi que ce finit, hélas, cette année extraordinaire à l'étranger, et ce blog, que je pris beaucoup de plaisir à écrire et à partager avec vous.


 

 

 

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