Sacrée Soirée
Hier avait lieu la "International Students fun night". Rien que le nom me donnait envie de fuir. Pourtant, à l'aide de ma grande force d'auto-persuasion (et de celles de quelques autres dizaines de personnes), prenant mon courage à deux mains, je me suis lancée dans une nouvelle mission: aller seule à une fête sans connaitre personne. La première bonne surprise de la soirée fut pour moi d'attendre le bus pendant 45 min pour aller à cette soirée, avant qu'un passant m'informe qu'il n'y avait pas de bus le dimanche. Merci Monsieur. Me voila donc partie à la soirée, quasiment en courant, pour éviter la nuit tombante. Arrivée à la soirée, mon objectif est clair, rester au moins 1H. Après avoir fait le tour des activités (bowling, minigolf, compétition de Wii, quizz musicaux, billards..) en ne parlant strictement à personne je m'autorise donc à quitter la fête la conscience tranquille. Quand, première vraie bonne surprise, je tombe sur une petite galerie d'art faite par un ancien étudiant. J'ai donc fini ma soirée à l'abri de l'orgie, seule dans un musée totalement déserté. En sortant dans la nuit noire, après deux heures passées loin de mon lit, un record depuis mon arrivée, une envie de fajitas me prends. Malheur a moi, la fajitas avec la taille d'une paella et mon estomac ne voulu jamais lui rendre hommage. Me décidant enfin à rentrer chez moi, une autre péripétie m'attendait: une agression par une femme enceinte obèse. Et oui. En effet, sur le chemin du retour, une femme eceinte obése, nous l'appellerons ainsi, me dit qu'elle n'a plus d'argent pour rentrer chez elle. Ma bonté me perdant, je lui donne 5$... pour me faire hurler dessu: "ce n'est pas avec 5$ que je vais rentrer chez moi". Je lui ai bien suggéré de me rendre l'argent, malheureusement, rien n'y fit. Mais le bon Dieu me remercia de ma générosité en m'envoyant, sur le bord de la route, parmis une foule d'encombrants, la table de nuit de mes rêves (ou presque). N'étant qu'a 20 minutes à pieds de la maison, me croyant dotée d'une force herculéenne, je décide de la porter à bout de bras, en courant (oui je suis persuadée que dans le noir un écureuil géant peut m'attaquer), jusqu'à destination. Arrivée à bon port, j'ai assez de bonnes raisons d'être fière de moi pour décider de ne pas retourner à une soirée avant 9 mois. Et rester dans mon lit jusqu'à nouvel ordre... Sur ce, bonne nuit ;p .
Table de nuit... de rêve. 
Tableaux de la galerie
Batiment ou avait lieu la soirée
